Le grand chemin

13Déc/17Off

Un nouveau monde olfactif

Le mois dernier, j'ai participé à un atelier de création de parfum à Paris, et j'avoue que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça : comme un gosse. J'ai un peu eu l'impression d'être revenu au temps de l'école primaire, quand je faisais des tas d'expériences plus étranges les unes que les autres. Voire même à l'époque de l'école maternelle, quand je pouvais dessiner ce que je voulais avec de la peinture à doigts. Et je crois que c'est un peu à ça que nous devions tous ressembler, de l'extérieur. Cela dit, j'ai constaté que d'autres participants n'étaient pas aussi satisfaits que moi par l'atelier. Non en raison de la qualité du stage, mais parce qu'ils espéraient obtenir un parfum plus réussi. A mon avis, il ne faut pas participer à cet atelier en se fixant pour objectif de concevoir un parfum de rêve. Le challenge est tout simplement trop grand. La tâche est d'autant plus complexe que c'est un univers relativement inconnu qui s'ouvre soudain aux sens : le monde olfactif est très mystérieux et les odeurs à découvrir en nombre impressionnant. Et puis, même quand vous réussissez à élaborer, au terme d'un long travail, une note de fond élégante, rien ne dit que votre note de tête ne viendra pas ruiner toute vote oeuvre. Franchement, vous avez bien peu de chances de fabriquer un excellent parfum en un temps aussi court : il faut avant tout y aller pour la découverte et l'amusement. Pour ma part, le parfum que j'ai préparé me rappelle fortement ce fourre-tout fait en pâte à mâcher par ma fille lors de la fête des pères : j'apprécie cette chose étrange et biscornue, mais je suis pressé que tout le monde oublie son existence pour pouvoir la jeter. 🙂 Pour en revenir à cette expérience, ça vaut vraiment le coup d'essayer. Voilà le site par lequel je suis passé pour cet atelier de création de parfum, si ça vous intéresse. Retrouvez toutes les infos sur cette création de parfum à Paris en suivant le lien.

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11Déc/17Off

Les seuils applicables au contrôle des concentrations en Suède

Le système suédois, en la matière, est hybride : un contrôle ex ante basé sur le chiffre d’affaires national combiné des entreprises concernées supérieur à environ 103 millions d’euros et sur le chiffre d’affaires national d’au moins deux des entreprises concernées d’environ 20,5 millions d’euros ; un contrôle ex post basé à la fois sur le chiffre d’affaires national combiné des entreprises concernées supérieur à environ 103 millions d’euros et sur l’existence de préoccupations substantielles de concurrence (« where particular grounds exist »). Dans le Guidance from the Swedish Competition Authority for the notification and examination of concentrations between undertakings, l’Autorité suédoise donne des exemples de préoccupations substantielles de concurrence : le cas où une entreprise détenant une position importante sur le marché acquiert progressivement les concurrents plus faibles du marché ou bien le cas où des clients ou des concurrents se plaignent d’une opération. Dans de telles hypothèses, l’Autorité effectue une analyse concurrentielle préliminaire afin de vérifier notamment si les parties à l’opération sont de proches concurrents ou si l’opération permet à l’acquéreur d’obtenir de fortes parts de marché. L’Autorité peut alors obliger les parties à notifier une opération. Le guide publié précise que l’Autorité ne fournit pas d’information quant à l’obligation de notifier avant que l’opération ne soit rendue publique. Il est également indiqué que les entreprises peuvent volontairement notifier l’opération lorsqu’elles anticipent une obligation de notification ex post. La mise en application du pouvoir résiduel ex post de l’Autorité suédoise a eu lieu cinq fois sur les 20 dernières années entraînant quatre autorisations d’opérations et un retrait. En vertu de ces seuils, le nombre des opérations de concentration notifiées à l’Autorité suédoise est inférieur à 100 par an.

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