Chroniques d’un apprenti cuistot
Lorsque j'ai informé ma famille que j'avais fait un cours de cuisine à Paris au Ritz, ils en ont ri jusqu'aux larmes. Et le pire, c'est que je ne peux même pas leur en vouloir, vu qu'ils me connaissent depuis des lustres. Parce qu'il y a encore 3 ans, la cuisine m'apparaissait comme une perte de temps totale et incommensurable. Je considérais comme ahurissant que certaines personnes s'exténuent pendant des heures pour déguster finalement leur plat en quelques minutes. Ça me paraissait inimaginable. Et puis, comme seuls les idiots ne changent pas d'avis, j'ai commencé à m'y mettre. Je voulais saisir ce qui pouvait bien être aussi amusant là dedans. Et à mon tour je suis en quelque sorte tombé dans la marmite. J'ai compris le pouvoir de séduction du plan de travail et de ses ustensiles, j'ai cédé à l'appel du beurre qui grésille sur la poêle. Ca arrive sans qu'on le voie arriver. Au début, on ne fait ça que pour l'expérience. On respecte chaque recette très scrupuleusement. Puis on commence à apprécier le fait de maîtriser certains gestes, certains termes techniques. On commence à l'insu de son plein gré à vouloir jouer les apprentis-sorciers. Et voilà comment, 3 ans plus tard, on se retrouve à jouer régulièrement les cordons bleus aux fourneaux. Enfin, cordon bleu, il faut le dire très vite. Sans valoir Bridget Jones dans le domaine, je suis encore loin de ma première étoile Michelin. Mais peu importe : cela m'apaise de cuisiner, d'une certaine manière. J'aime arrêter de raisonner pour être dans l'action pure. La cuisine peut avoir un côté assez charnel, carpe diem. Et pour vous dire à quel point je suis toqué, je suis même avec intérêt les épisodes de Cauchemar en cuisine. Ils me donnent chaque fois de nouvelles idées de plats. J'ai ainsi sans cesse de nouvelles idées culinaires qui me démangent. Je n'ai pas toujours le temps de les réaliser, mais le seul fait de les avoir en tête me met de bonne humeur. Parce que, quand je pense cuisine, tous les autres problèmes disparaissent. C'est peut-être ça, la formule magique pour vivre le moment présent. Si vous vous tâtez à suivre un cours de cuisine, c'est en tout cas une expérience que je vous recommande vivement. Les recettes et les nouvelles techniques proposées par le chef m'ont fait faire le plein d'idées et je passe des heures aux fourneaux, depuis ce cours. C'est ma famille qui est contente ! Pour ceux qui veulent avoir plus de précision, voici le cours de cuisine que j'ai fait. Pour plus d'informations, allez sur le site de cette activité de cours de cuisine à Paris au Ritz.
Les concours publics et les autres modes de transport
Le territoire national est doté de diverses infrastructures de transport : les principales sont le réseau routier, le réseau ferré, le réseau des transports urbains (province et IDF), les ports maritimes, les voies navigables et ports fluviaux, les aéroports et la navigation aérienne. Les investissements en infrastructures de transport ont représenté, en 2016, 5,3% des investissements nationaux et sont en baisse de 6,2% par rapport à 2015. Près de 50% de ces investissements sont destinés aux routes, 22% aux transports collectifs urbains (6,3% pour réseau SNCF IDF, 6,7% pour RATP, 9,3% pour Transport urbain de province), 21% aux voies ferrées (LGV et classique) et 8% pour les ports maritimes, les aéroports et les voies navigables. L’existence de cette diversité de réseaux et d’offres complémentaires de transport n’a malheureusement pas été mise au service de l’intérêt général. C’est au contraire une concurrence intermodale féroce qui a été privilégiée, par l’abandon au marché mais aussi en conséquence des politiques publiques. L’État a mené pendant des décennies une politique favorable à la route. Le réseau autoroutier a été développé alors que le Réseau Ferré National a stagné. Les rapports de l’école polytechnique de Lausanne attestent que le défaut de financement public pour renouveler le réseau a conduit à une détérioration de son état, posant le problème de sa performance et de sa consistance, ce qui handicape gravement le système ferroviaire. La suppression, en 1984, de la tarification routière obligatoire a conduit à l’absence de prise en compte des coûts externes (pollution, congestion du réseau, accidentologie…), à une pression toujours plus forte des chargeurs sur les prix et au dumping social organisé par le patronat routier. Les efforts comparés de l’Etat dans l’infrastructure depuis 1970 s’élèvent à 54,6 Mds € pour le ferroviaire contre 59,3 Mds pour l’aérien et 88,2 Mds € pour la route.