Dans la jungle parlementaire
Comment légiférer le comportement des députés quand ce sont eux-mêmes qui font les lois ? C'est la question qui se pose depuis l'affaire Fillon. Récemment, j'ai effectué un incentive à Lisbonne où j'ai médité la question entre deux activités. Et j'ai pu me rendre compte combien cet événement a choqué les esprits. Quelle que soit le bord politique, le dépit était immense. Même ceux qui supportaient Monsieur Propre le défendaient parce qu'ils ne voyaient personne d'autre, mais ils étaient carrément écœurés par les agissements de Fillon et compagnie. Cette histoire a véritablement pointé du doigt les aléas de notre démocratie. Mais le pire, selon moi, reste d'après moi la lapidation des médias que Fillon a voulu imposer. Le chevalier blanc qu'il prétendait incarner a changé son fusil d'épaule : il s'est mis à crier au complot, à accuser les journalistes. Fustiger ces derniers est depuis quelques années courant dans ce genre d'affaires : cela ne change rien aux faits mais permet de ne pas y répondre. Mais là, quelque chose d'un peu plus grave s'est produit. Jean-Pierre Raffarin a invité les gens à beugler sur les journalistes avant la venue de Fillon ! L'on se rapproche d'un certain président américain.La suffisance n'a plus de limite ! Pour plus de détails sur voyage CE Lisbonne visitez notre site Web. Le fond du problème, incentive à Lisbonne c'est que pas mal d'élus considèrent le pays qu'ils dirigent comme un distributeur de billets de banque. Les ficelles de Fillon ont trahi le fait qu'aucune juridiction d'aucune sorte ne contrôlait les pratiques de nos élus : ces derniers ont la possibilité de faire ce qu'ils veulent. Il serait vraiment temps de régler tout ça. Ce serait facile à mettre en place. Des années durant, l'Elysée n'a pas été subordonné à un devoir de transparence. Je n'apprécie pas particulièrement Sarkozy mais il faut lui reconnaître ce bienfait, il a permis à la cour des Comptes mettre son nez dans les dépenses de l'Elysée soit publiée. Ce qui fait que chaque centime englouti est rendu public ! Une pratique tout à fait habituelle pour un système démocratique, et il est plus que temps que quelqu'un puisse inspecter l'ensemble de nos assemblées. Autrement, j'ai été enchanté par cet incentive à Lisbonne. Voici l'agence qui l'a organisé, si ça vous intéresse.